IDM

Publié le par SanteFemme

L'IDM chez la femme

Chez la femme, l'infarctus est moins fréquent que chez l'homme, dans le rapport de 1/5 environ. En outre la survenue est plus tardive, en pratique après la ménopause, retardée par conséquent d'une dizaine d'années par rapport à l'homme. La réputation de l'IDM de la femme est plutôt péjorative, avec un moins bon pronostic et une moins bonne prise en charge aussi bien à la phase aigue que lors du suivi ultérieur. Le diabète, l'obésité, et l'HTA, souvent regroupés sous l'étiquette de "syndrome de résistance à l'insuline", aggravent également le pronostic.
Avant la ménopause, la prise de contraceptifs oraux associée au tabagisme multiplie par 20 le risque d'IDM. Il s'agit alors d'IDM sur coronaires non athéromateuses, le rôle de la thrombose semblant ici exclusif.

Après la ménopause, la prise d'hormones substitutives de synthèse pourrait également favoriser la survenue d'accidents coronariens.

 

Effets cardiaques indésirables des contraceptifs oraux 

La contraception orale par hormones oestro-progestatives de synthèse est capable d'entraîner chez des femmes "prédisposées" des complications cardiovasculaires de type thrombotique. On évalue la fréquence à un accident vasculaire pour 5000 femmes/année. Les thromboses veineuses et l'IDM sont 4 fois plus fréquents, le nombre d'AVC ischémiques a été trouvé de 37 pour 100 000 femmes/année. Le risque semble particulièrement majoré chez les fumeuses, et celui des thromboses artérielles ne semble pas réduit par l'usage de pilules minidosées. Le mécanisme de cet effet pathogène est controversé: activation des facteurs de coagulation ? Mécanisme immunologique ? On sait que l'athérosclérose n'est pas en cause... 

        

Publié dans Prévention

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