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Publié le par SanteFemme

"Une supplémentation oestrogénique a permis de faire diminuer la réaction immunitaireet de faire régresser les réservoirs bactériens à leur niveau d'avant la ménopause, ce qui a eu pour conséquence une diminution des infections urinaires et des lésions": on traite des célibataires ménopausées avec un THS ou TMS afin de leur éviter les infections urinaires à répétition.

Pourquoi les infections urinaires sont-elles plus fréquentes à la ménopause ?

28/01/2013

Des chercheurs américains de Saint-Louis (Etats-Unis) viennent de décrire un mécanisme par lequel la chute hormonale favorise la survenue de cystites. La faute en revient à un nombre plus élevé de réservoirs d’Escherichia Coli uropathogènes par rapport à la période de fécondité, comme l’a montré l’équipe sur un modèle murin.

Si, dans l’expérimentation animale, la supplémentation en estrogène a permis de fortement diminuer le nombre de ces réservoirs, « [son intérêt] pour prévenir les infections urinaires récurrentes ou chroniques n’a pas montré son efficacité de façon convaincante(chez les femmes ménopausées) », comme le relève Indira Mysorekar, l’un des chercheurs. En soulignant « l’incidence croissante des germes multi-résistants et de la forte incidence des infections urinaires chez les femmes âgées », la chercheuse justifie l’importance de « comprendre précisément l’interaction des oestrogènes avec l’E.Coli uropathogène ».

Oestrogènes contre cytokines

Une piste évoquée pourrait être que les lésions vésicales entraînées par la bactérie uropathogène ne sont plus correctement réparées. « En l’absence d’estrogènes, le processus de réparation pourrait être gravement altéré », propose le chercheur. Des cytokines en surnombre pourraient participer aux lésions vésicales, puisque « les taux étaient très élevés dans le modèle murin ».

Une supplémentation estrogénique a permis de faire diminuer la réaction immunitaire et de faire régresser le nombre de réservoirs bactériens à leur niveau d’avant la ménopause, ce qui a eu pour effet d’atténuer l’infection urinaire et ses lésions. L’équipe poursuit ses recherches sur les mécanismes génétiques et moléculaires en jeu, en espérant que de nouvelles données puissent préciser des conditions d’efficacité du traitement hormonal.

›Dr I.D.

Infection and Immunity, publié en ligne le 21 décembre 2012

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/urologie-nephrologie-andrologie/pourquoi-les-infections-urinaires-sont-elles-plus-freque

 

Un papillomavirus accusé dans une épilepsie de l’enfant

25/01/2013

Selon une étude publiée dans « Annals of Neurology », le papillomavirus de type 16 (HPV16), que l’on sait impliqué dans le cancer du col de l’utérus, pourrait être en cause dans une épilepsie de l’enfant provoquée par la dysplasie corticale focale de type IIB (DCFIIB).

Cette dysplasie est impliquée dans des formes d’épilepsie difficiles à traiter chez l’enfant et chez l’adulte. On suppose que cette affection apparaît pendant la vie intra-utérine lors du développement cérébral précoce [primaire?]. Elle se caractérise par la présence de cellules ballonnées [découpage ?].

Ces cellules ballonnées contiennent la fameuse cascade de signalisation mTOR1 (mammalian Target Of Rapamycin complex 1), qui est importante pour la croissance, la prolifération et la division cellulaires, particulièrement dans le cerveau en développement.

On a récemment découvert que le système mTOR est activé par l’oncoprotéine HPV16 E6 [protéine du cancer ?]. Il était donc légitime de se demander si la DCFIIB pouvait être liée au virus HVP16. Dans cette optique, des chercheurs de l’université de Temple (équipe de Peter Crino) ont dans un premier temps étudié des échantillons biopsiques [cortex ?]de 50 patients présentant une DFCIIB. Résultat : ils ont découvert l’oncoprotéine HPV16 E6 dans les cellules ballonnées mais ni dans les zones sans cellules ballonnées des patients ni dans les biopsies de 36 sujets témoins [sans cellules ballonnées donc].

Dans un deuxième temps, Crino et coll. ont recherché HPV16 E6 dans des échantillons biopsiques provenant de patients atteints de DCFIIB, de sujets atteints d’autres malformations, de sujets atteints d’une autre forme d’épilepsie et de sujets sains. Là encore, l’HPV16 E6 n’a été trouvé que chez les sujets porteurs d’une DCFIIB [cellules ballonnées ?]

[1.Premier chemin :

Epilepsie enfant parfois avec présence de dysplasie corticale focale de type IIB (DCFIIB), qui se caractérise par la présence de cellules ballonnées, qui contiennent la fameuse cascade de signalisation mTOR (mammalian Target Of Rapamycin complex 1), système lui-même activé par l’oncoprotéine HPV 16 E6 ; conclusion : il existe une forme d’épilepsie infantile avec DCF IIB avec cellules ballonnées avec système mTOR activé par HPV 16 E6.

1.Deuxième chemin

Temple :

HPV 16 E6 est présente dans les cellules ballonnées et seulement dans ces cellules; présomption que HPV 16 E6 facteur de cellules ballonnées.

HPV16 présent uniquement dans DCFIIB ; présomption que HPV16 facteur de DCFIIB. En passant donc par cellules ballonnées très probablement].

Enfin, les chercheurs ont introduit la protéine E6 dans le cerveau de fœtus murins [?]. Résultat : ils ont développé des malformations cérébrales [HPV 16 E6 dans le cerveau cause DCFIIB épilepsie infantile].

Reste à savoir comment le HPV16 atteint le cerveau des fœtus. Il pourrait provenir d’une infection du placenta.

[HVP 16 E6 papillomavirus du cancer du col de l’utérus est une source d’infection gynécologique qui aboutit au cancer du col en cas de surinfection. Le sperme qui contient beaucoup de bactéries permettant la survie supérieure du meilleur spermatozoide de l’éjaculat se répand au-delà du col et atteint le liquide amniotique, puis est absorbé par la boîte crânienne poreuse de l’embryon jusqu’aux trois enveloppes du cerveau jusqu’au cortex contenant des cellules ballonnées (à cause de quoi ?) ? Une femme enceinte se drogue avec des seringues infectées par le papillomavirus (où les a-t-elle trouvées ?) ? Une femme qui a une septicémie tombe enceinte et son enfant sera épileptique (demander aux hématologues) ? Une femme qui a eu une péridurale infectée (prévenir les infirmières) a eu l’hypophyse infectée sans tumeur causant une infection du sang jusqu’au placenta jusqu’au fœtus ?)]

Si réellement cette forme d’épilepsie résulte d’une perturbation du système mTOR, alors il faudrait tester la possibilité d’un traitement par inhibiteurs de mTOR. [ou encore par empêchement de l’apparition de cellules ballonnées].

› Dr EMMANUEL DE VIEL

Les Commentaires | 1 commentaires

Le 26/01/2013 à 03h26

« Il serait intéressant de savoir si acc cesarienne ou voie basse. »

http://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/neurologie/un-papillomavirus-accuse-dans-une-epilepsie-de-l-enfant

Effectivement les prostituées n’ont pas d’enfant.

Trop d’infiniment petit

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