Plan du cours 2/2

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CH 11 – ITEM 139 – FACTEURS DE RISQUE, PREVENTION ET DEPISTAGE DES CANCERS

I.CRITERES POUVANT JUSTIFIER LA MISE EN PLACE D’UN DEPISTAGE

II.LES DIFFERENTS TYPES DE PREVENTION

III.INCIDENCE DU CANCER DANS LA POPULATION FEMININE

IV.DEPISTAGE DU CANCER DE L’OVAIRE

V.DEPISTAGE DU CANCER DE L’ENDOMETRE

VI.DEPISTAGE DU CANCER DU COL UTERIN

VII.DEPISTAGE DU CANCER DU SEIN

I.CRITERES POUVANT JUSTIFIER LA MISE EN PLACE D’UN DEPISTAGE

-fréquence élevée dans une population

-affection grave

-amélioration du pronostic

-histoire naturelle

-test de dépistage :

*très sensible (dépiste tous les cancers) et très spécifique

*simple

*acceptable à titre individuel

*applicable au niveau d’une population (économique).

II.LES DIFFERENTS TYPES DE PREVENTION

La prévention primaire : agir sur les facteurs de risques

La prévention secondaire : dépistage

La prévention tertiaire : prévient les séquelles et concourt à la réinsertion professionnelle

III.INCIDENCE DU CANCER DANS LA POPULATION FEMININE

Taux de mortalité en France : 253/100 000 habitants/an

TABLEAU 11.I.MORTALITE COMPAREE HOMMES/FEMMES

En 2006

 

 

 

 

 

 

 

HOMMES

EFFECTIF

 

%

FEMMES

EFFECTIF

 

%

TOTAL

EFFECTIF

 

%

Maladies infectieuses et parasitaires

Tumeurs

Tumeurs du larynx, trachée, bronches et poumon

Tumeurs du côlon

Tumeurs du rectum et de l’anus

Tumeurs du sein

Troubles mentaux et du comportement

Maladie de l’appareil circulatoire

Maladies cérébrovasculaires

Cardiopathies ischémiques

Maladies de l’appareil respiratoire

Maladies de l’appareil digestif

Causes externes

Accidents de transport

Suicides

Autres causes

Total

5058

 

 

91779

 

 

23303

6308

 

2395

190

 

7013

 

 

68156

 

13772

 

22012

 

16275

 

12456

 

22147

 

3618

7590

42754

265 458

2

 

 

35

 

 

9

2

 

1

Ns

 

3

 

 

26

 

5

 

8

 

6

 

5

 

8

 

1

3

16
100

4744

 

 

63701

 

 

6462

5852

 

1871

11441

 

9545

 

 

77300

 

18880

 

16794

 

14330

 

10633

 

14553

 

1163

2825

55688

250 494

2

 

 

25

 

 

3

2

 

1

5

 

4

 

 

31

 

8

 

7

 

6

 

4

 

6

 

Ns

1

22

100

9802

 

 

155480

 

 

29765

12160

 

4266

11631

 

16558

 

 

145456

 

32652

 

38806

 

30605

 

23089

 

36700

 

4781

10415

98262

515 952

2

 

 

30

 

 

6

2

 

1

2

 

3

 

 

28

 

6

 

8

 

6

 

4

7

1
2
19
100

En 2006

HOMMES

EFFECTIF

% FEMMES

EFFECTIF

% TOTAL

EFFECTIF

%

Maladies infectieuses et parasitaires

Tumeurs

Tumeurs du larynx, trachée, bronches et poumon

Tumeurs du côlon

Tumeurs du rectum et de l’anus

Tumeurs du sein

Troubles mentaux et du comportement

Maladie de l’appareil circulatoire

Maladies cérébrovasculaires

Cardiopathies ischémiques

Maladies de l’appareil respiratoire

Maladies de l’appareil digestif

Causes externes

Accidents de transport

Suicides

Autres causes

Total 5058

 

 

91779

 

 

23303

6308

 

2395

190

 

7013

 

 

68156

 

13772

 

22012

 

16275

 

12456

 

22147

 

3618

7590

42754

265 458 2

 

 

35

 

 

9

2

 

1

Ns

 

3

 

 

26

 

5

 

8

 

6

 

5

 

8

 

1

3

16

100 4744

 

 

63701

 

 

6462

5852

 

1871

11441

 

9545

 

 

77300

 

18880

 

16794

 

14330

 

10633

 

14553

 

1163

2825

55688

250 494 2

 

 

25

 

 

3

2

 

1

5

 

4

 

 

31

 

8

 

7

 

6

 

4

 

6

 

Ns

1

22

100 9802

 

 

155480

 

 

29765

12160

 

4266

11631

 

16558

 

 

145456

 

32652

 

38806

 

30605

 

23089

 

36700

 

4781

10415

98262

515 952 2

 

 

30

 

 

6

2

 

1

2

 

3

 

 

28

 

6

 

8

 

6

 

4

 

7

 

1

2

19

100

A.INCIDENCE ET MORTATLITE DES CANCERS GYNECOLOGIQUES

TABLEAU 11.II.INCIDENCE ET MORTALITE DES CANCERS

H incidence H + (Tx/100 000/an) F incidence F + (Tx/100 000/an)

Sein 79-84.7 10 780 (36.7)

Côlon rectum 44.5-56 8280 (29.6) 39-44.9 7740 (26.3)

Utérus (col et corps) 30.3-33 3083 (10.4)

Peau (sauf baso-cell) 14-29 782 (2.8) 12-29.8 741 (2.5)

Ovaire 11.1-12 3212 (10.9)

Estomac 13.4-21 3582 (12.8) 8.7-15 2400 (8.2)

Poumons 51.1-66.6 19784 (70.8) 4-9 3331 (11.3)

TOTAL 349-409 87537 (313.3) 275-320 57096 (193.9)

+ : mortalité

Le nombre de nouveaux cas/an/100 000 personnes est de 400 chez l’homme et de 300 chez la femme.

IV.DEPISTAGE DU CANCER DE L’OVAIRE

A.FREQUENCE

Incidence du cancer de l’ovaire : 10 femmes/100 000 femmes/an (4000 nouveaux cas par an).

Pic de fréquence de mortalité : 65 ans.

B.GRAVITE ET AMELIORATION DU PRONOSTIC EN CAS DE TRAITEMENT DANS UNE FORME PRECOCE

Mortalité de ce cancer importante : 10,8/100 000 femmes/an, avec une survie globale à 5 ans de 40%.

C.HISTOIRE NATURELLE

Facteurs liés à :

-l’ethnie : plus fréquent dans la race blanche que dans les autres races (jaune et noire)

-l’environnement

-l’alimentation : la consommation de graisses animales, premières règles précoces et ménopause tardive, pauciparité et première grossesse à terme tardive

-l’allaitement artificiel

-l’infertilité et les traitements inducteurs de l’ovulation

-à l’inverse, la contraception orale (RR : 0,5), l’hystérectomie et la ligature tubaire (probablement par le biais d’une extinction ovarienne d’origine vasculaire)

-le contexte génétique : utérus-ovaires-épiploon, gouttières pariéto-coliques, ganglions : lomboaortiques iliaques fémoraux, coupoles diaphragmatiques.

FIG.11.1.MODE D’EXTENSION DES CANCERS OVARIENS

*antécédent familial dans 3 % des cancers de l’ovaire

*1% des cancers ovariens est lié à un gène dominant autosomique à pénétrance variable avec un risque de 50% si la mère est atteinte

*il existe 3 syndromes : ovaire isolé, sein et ovaire et syndrome de Lynch II

*autres cancers « génétiques » connus : syndrome de Peutz Jeghers, et dysgénésies gonadiques avec Y.

D.TESTS DE DEPISTAGE

-échographie et les marqueurs sériques, notamment le CA 125 sont en cours d’exploration ; ce dépistage reste décevant en raison de la faible valeur prédictive de ces examens qui est de l’ordre de 10%, essentiellement lié au fait que la prévalence de la maladie est faible dans la population générale et que la fréquence comparée des formations kystiques ovariennes bénignes est fréquente.

Par ailleurs, on peut s’interroger sur l’impact de ce dépistage en terme de survie, car dès qu’une lésion est visible ou bien exprime un marqueur CA 125, il s’agit déjà d’un cancer avéré dont le traitement n’est pas constamment efficace. Les études réalisées jusque là n’ont pas mis en évidence de réduction de la mortalité liée à une politique de dépistage dans une population générale ou une population à haut risque.

ENCADRE

Actuellement, il n’existe pas de méthode de dépistage recommandée du cancer de l’ovaire dans la population générale et dans les populations à haut risque.

E.PREVENTION

V.DEPISTAGE DU CANCER DE L’ENDOMETRE

A.FREQUENCE

Incidence : 20 pour 100 000 femmes/an, correspondant à 6000 nouveaux cas annuels en France.

Pic de fréquence de mortalité : 68 ans. Cancer assez fréquent chez les femmes ménopausées.

B.GRAVITE ET AMELIORATION DU PRONOSTIC DES FORMES PRECOCES

C.HISTOIRE NATURELLE

D.TESTS DE DEPISTAGE

-explorations endo-cavitaires, cyto- ou histologiques : faible valeur prédictive

-test aux progestatifs : trop peu spécifique

-échographie

Le caractère particulier de ce cancer est qu’il est symptomatique à un stade précoce +++.

FIG.11.2.ASPECT D’ENDOMETRE NORMAL (COUPE LONGITUDINALE) (A) CHEZ UNE FEMME MENOPAUSEE ET EPAISSIE (COUPE TRANSVERSALE (B) EN ECHOGRAPHIE VAGINALE

FIG.11.3.ASPECTS HYSTEROSCOPIQUES D’ATROPHIE ENDOMETRIALE ET D’HYPERPLASIE GLANDULO-KYSTIQUE

Un dépistage n’est pas recommandé dans la population générale et dans les populations à haut risque en raison de la présence de saignements à un stade précoce.

E.PREVENTION

La prévention primaire repose sur la lutte contre l’hyperoestrogénie :

-les traitements hormonaux substitutifs doivent comporter une séquence progestative suffisante associée aux oestrogènes

-utilisation de traitements progestatifs équilibrants en préménopause

VI.DEPISTAGE DU CANCER DU COL UTERIN

A.FREQUENCE

L’incidence est de 10 pour 100 000 femmes par an selon les régions, soit environ 3 000 nouveaux cas par an dans notre pays.

Le pic de fréquence de mortalité est de 53 ans.

B.GRAVITE ET AMELIORATION DU PRONOSTIC DES FORMES PRECOCES

1000 décès par an en France pour ce cancer

C.HISTOIRE NATURELLE

La fig. 11.5. montre la cancérisation du col utérin sous l’influence des HPV.

Il s’agit d’une pathologie infectieuse dans 90 % des cas : les human papilloma virus (16-18…) sont les plus souvent impliqués. D’autres IST concourent au cancer du col : les infections à herpès virus simplex type 2 et chlamydia trachomatis.

Les facteurs de risque du cancer du col sont principalement liés :

-au comportement sexuel :

*premiers rapports sexuels précoces

*multiparité et première grossesse à un terme précoce

*maladie sexuellement transmissible

*nombreux partenaires sexuels

FIG.11.4.COL UTERIN NORMAL : EXAMEN AU SPECULUM, SCHEMA ANATOMIQUE, ET COUPE ANATOMOPATHOLOGIQUE DE LA ZONE DE JONCTION

FIG.11.5.ASPECT DE DYSPLASIE CERVICALE SOUS COELIOSCOPIE APRES APPLICATION D’ACIDE ACETIQUE ET CANCER ULCERANT DU COL STADE IB.

D.TEST DE DEPISTAGE

-frottis

E.PREVENTION

Il existe deux vaccins disponibles (Gardasil et Cervarix). Le public cible est le suivant :

-jeune fille n’ayant jamais été contaminée < 14 ans

-et rattrapage pour les jeunes filles de 15 à 23 ans dans l’année suivant les premiers rapports.

VII.DEPISTAGE DU CANCER DU SEIN

A.FREQUENCE

L’incidence est de 80/100 000 femmes par an, correspondant à 50 000 nouveaux cas par an.

Une femme sur 10 fera un cancer du sein.

Le pic de fréquence de mortalité est de 60 ans.

B.GRAVITE ET AMELIORATION DU PRONOSTIC DES FORMES PRECOCES

La mortalité enregistre de lents progrès : 10 000 décès par an.

Le pronostic global n’est pas très bon.

C.HISTOIRE NATURELLE

Les facteurs de risque sont liés à la vie génitale :

-première grossesse à terme tardive et pauciparité

-vie génitale prolongée (ménarches précoces et ménopause tardive)

-mastopathie à risque histologique

-THM

-antécédents personnels et familiaux dans lesquels on tiendra compte du degré de parenté, du jeune âge de la survenue, de la bilatéralité, de la multifocalité et de l’existence d’un cancer associé.

D’autres facteurs sont incriminés : l’obésité post-ménopausique, l’irradiation, l’alcool, le tabac, le haut niveau socio-économique.

Les aspects génétiques sont fondamentaux en pathologie mammaire. On distingue :

-les gènes de prédisposition héréditaire. Deux gènes impliqués dans la prédisposition héréditaire sont décrits actuellement : BRCA1 et BRCA2 ;

-les gènes de prédisposition héréditaire où le cancer du sein est un élément parmi d’autres (syndrome de Li Fraumeni, syndrome de Cowden) ou des aspects génétiques non mendéliens en rapport avec des anomalies des oncogènes h-ras et c-mos.

D.TEST DE DEPISTAGE

-mammographie : lésions tumorales à partir d’une taille moyenne de 5 mm

E.PREVENTION

CH 12 – ITEM 147 – TUMEURS DU COL UTERIN, TUMEUR DU CORPS UTERIN

LESIONS BENIGNES DU COL UTERIN

I.RAPPEL

II.VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES DU COL UTERIN

III.COL INFLAMMATOIRE

A.INFLAMMATION

B.INFECTIONS NON SPECIFIQUES

C.INFECTIONS SPECIFIQUES

IV.DIFFERETS TYPES DE PATHOLOGIES TUMORALES BENIGNES DU COL UTERIN

V.COL DYSTROPHIQUE

VI.COL METAPLASIQUE

VII.COL DYSPLASIQUE

A.DEFINITIONS

B.EVOLUTION DES DYSPLASIES CERVICALES

C.TRAITEMENT

VIII.FROTTIS CERVICO-VAGINAUX

A.SITUATION EN France

B.TECHNIQUE DU FCV

C.ECHECS DU FCV

D.PERIODICITE DU FCV

IX.FACTEURS DE RISQUE DU CANCER DU COL

X.COMMENT LIRE UN COMTE RENDU DE FROTTIS ?

A.QUALITE DU FCV

B.COMPTE RENDU

C.CONCLUSION DU FCV

TUMEURS MALIGNES DU COL UTERIN

I.QUELS SONT LES PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUE ?

II.CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE

A.DEPISTAGE SYSTEMATIQUE

B.SIGNES CLINIQUES

C.FORMES EVOLUEES

III.DONNEES DE L’EXAMEN CLINIQUE

IV.BILAN D’EXTENSION

A.EXAMEN CLINIQUE

B.EXAMENS COMPLEMENTAIRES

C.EXAMENS BIOLOGIQUES

D.CONCLUSION

V.PRINCIPAUX FACTEURS PRONOSTIQUES

VI.PRINCIPES THERAPEUTIQUES

A.METHODES

1.TECHNIQUES CHIRURGICALES

2.RADIOTHERAPIE

3.CHIMIOTHERAPIE

B.INDICATIONS THERAPEUTIQUES

VII.PRINCIPALES COMPLICATIONS

VIII.MODALITES DE SURVEILLANCE CLINIQUE ET PARACLINIQUE D’UNE PATIENTE TRAITEE POUR UN CANCER DU COL UTERIN

TUMEUR DU CORPS UTERIN

I.FACTEURS DE RISQUE DU CANCER DE L’ENDOMETRE

II.CIRCONSTANCES DE DIAGNOSTIC

III.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE DEVANT DES METRORRAGIES POST-MENOPAUSIQUES

IV.STRATEGIE THERAPEUTIQUE DEVANT UN CARCINOME DE L’ENDOMETRE

V.FACTEURS PRONOSTIQUES DES CARCINOMES ENDOMETRIAUX

I.FACTEURS DE RISQUE DU CANCER DE L’ENDOMETRE

TABLEAU 12.III.FACTEURS DE RISQUE DU CANCER DE L’ENDOMETRE

II.CIRCONSTANCES DE DIAGNOSTIC

-métrorragies post-ménopausiques ou périménopausiques

III.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE DEVANT DES METRORRAGIES POST-MENOPAUSIQUES

A.EXAMEN CLINIQUE

B.EXAMENS COMPLEMENTAIRES A VISEE DIAGNOSTIQUE

1.ECHOGRAPHIE

2.HYSTEROSCOPIE

3.HYSTEROSALPINGOGRAPHIE

4.CURETAGE BIOPSIQUE

IV.STRATEGIE THERAPEUTIQUE DEVANT UN CARCINOME DE L’ENDOMETRE

A.BILAN D’EXTENSION ET D’OPERABILITE

1.TERRAIN

2.EXTENSION LOCOREGIONALE

3.EXTENSION GENERALE

B.TRAITEMENT

1.PRINCIPES

La chirurgie est la base du traitement.

 

2.MOYENS

a.CHIRURGIE

-hystérectomie totale extrafasciale avec annexectomie bilatérale.

-lymphadénectomie pelvienne

-colpohystérectomie élargie (intervention de Wertheim) avec lymphadénectomie pelvienne. Elle consiste à retirer l’utérus, les paramètres, une collerette vaginale et les ganglions pelviens.

b.CURIETHERAPIE

La curiethérapie est une radiothérapie alors qu’il n’y a ici aucun cancer.

La curiethérapie vaginale et la curiethérapie utéro-vaginale stérilisent autant que l’hystérectomie.

c.RADIOTHERAPIE EXTERNE

d.CHIMIOTHERAPIE

e.HORMONOTHERAPIE : PROGESTATIFS

Des résultats sont obtenus en cas de tumeur dotée de récepteurs hormonaux.

3.INDICATIONS

a.STADE Ia GRADE Ia

b.STADES Ib, Ic et IIa

c.STADE IIb

d.STADE IIIa

e.STADE IIIb

f.STADE IVa et b

A ce stade, on a recours à une irradiation externe, une chimiothérapie, une curiethérapie et une hormonothérapie.

V.FACTEURS PRONOSTIQUES DES CARCINOMES ENDOMETRIAUX

A.SURVEILLANCE CLINIQUE ET PARACLINIQUE D’UNE PATIENTE TRAITEE POUR UN ADENOCARCINOME DE L’ENDOMETRE

B.TRAITEMENT DES RECIDIVES

CH 13 – ITEM 153 – TUMEURS DE L’OVAIRE

I.CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE DES TUMEURS DE L’OVAIRE

II.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE

III.STRATEGIE THERAPEUTIQUE EN CAS DE SUSPICION DE CANCER DE L’OVAIRE

IV.SUIVI POST-THERAPEUTIQUE

V.EVOLUTION

I.CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE DES TUMEURS DE L’OVAIRE

-gêne ou pesanteur pelvienne

II.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE

A.INTERROGATOIRE ET EXAMEN CLINIQUE

B.EXAMEN GYNECOLOGIQUE

C.ECHOGRAPHIE PELVIENNE

D.DOSAGE DES MARQUEURS TUMORAUX

E.STRATEGIE

III.STRATEGIE THERAPEUTIQUE EN CAS DE SUSPICION DE CANCER DE L’OVAIRE

A.BILAN D’EXTENSION

1.PREMIERE ETAPE : LE BILAN PEROPERATOIRE

a.COELIOSCOPIE

b.LAPAROTOMIE

2.AUTRES ELEMENTS DU BILAN D’EXTENSION

3.ELEMENTS PRONOSTIQUES

a.ELEMENTS CLINIQUES

b.ELEMENTS HISTOLOGIQUES

IV.SUIVI POST-THERAPEUTIQUE

En cas de récidives le traitement repose avant tout sur une chimiothérapie.

V.EVOLUTION

CH 14 - ITEM 159 – TUMEURS DU SEIN

I.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE DEVANT LA DECOUVERTE D’UN NODULE DU SEIN

II.ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET SUIVI EN CAS DE LESION BENIGNE DU SEIN

III.CONDUITE A TENIR EN CAS D’ECOULEMENT DU MAMELON

IV.CONDUITE A TENIR EN CAS DE MASTOPATHIES FIBOKYSTIQUES

V.CONDUITE A TENIR EN CAS DE MASTOPATHIES A RISQUE OU LESIONS FRONTIERES

VI.CONDUITE A TENIR EN CAS DE LESIONS INFRACLINIQUES

VII.CANCER DU SEIN

VIII.STRATEGIE THERAPEUTIQUE EN CAS DE CANCER DU SEIN

IX.ANNEXES

I.STRATEGIE DIAGNOSTIQUE DEVANT LA DECOUVERTE D’UN NODULE DU SEIN

A.INTERROGATOIRE

-facteurs de risque : antécédents familiaux et personnels.

1.CONTEXTE DE LA DECOUVERTE ET SIGNES D’ACCOMPAGNEMENT

2.FACTEURS DE RISQUE

-antécédents familiaux de cancer du sein

-antécédents de pathologie mammaire

B.EXAMEN CLINIQUE

1.INSPECTION

FIG.14.1.TUMEUR PHYLLODE BILATERALE BENIGNE

FIG.14.2.MALADIE DE PAGET DU MAMELON

2.PALPATION

a.TECHNIQUE DE LA PALPATION DES SEINS

b.RESULTATS (TUMEUR : INTERET D’UN SCHEMA)

c.TECHNIQUE DE LA PALPATION DES GANGLIONS

A la suite de l’examen clinique, on prescrira le plus souvent deux examens, une mammographie bilatérale et une échographie des deux seins.

C.EXPLORATIONS COMPLEMENTAIRES

1.MAMMOGRAPHIE

FIG.14.3. CARCINOME DE TYPE COLLOIDE, INCIDENCE CRANIOCAUDALE

FIG.14.4. PAPILLOME (FEMME 36 ANS), INCIDENCE FACE G

FIG.14.5. CLICHE CENTRE AGRANDI

2.ECHOGRAPHIE

FIG.14.6.OPACITE HOMOGENE AVEC CALCIFICATION VASCULAIRE

FIG.14.7.ECHOGRAPHIE CORRESPONDANTE

FIG.14.8.PIECE MACROSCOPIQUE

FIG.14.9.CONDUITE A TENIR EN CAS DE NODULE MAMMAIRE

D.PRELEVEMENTS

1.PONCTION CYTOLOGIQUE

FIG.14.10.PRELEVEMENT PAR CAPILLARITE

FIG.14.11.PRELEVEMENT PAR ASPIRATION

FIG.14.12.CYTOLOGIE D’UN NODULE DU SEIN

FIG.14.13.CAROTTES BIOPSIQUES ADRESSEES AU LABORATOIRE D’ANATOMOPATHOLOGIE

FIG.14.14.RESULTAT HISTOLOGIQUE DE CES BIOPSIES

2.MICROBIOPSIE

E.EXAMEN EXTEMPORANE

F.INTERPRETATION D’UN COMPTE RENDU ANATOMOPATHOLOGIQUE

II.ATTITUDE THERAPEUTIQUE ET SUIVI EN CAS DE LESION BENIGNE DU SEIN

A.ADENOFIBROME (AF)

1.CLINIQUE

FIG.14.15.PIECE OPERATOIRE D’UN ADENOFIBROME

2.ECHOGRAPHIE

L’échographie est très utile chez la femme jeune dont les seins sont denses et est réalisée de ce fait en 1ere intention.

3.MAMMOGRAPHIE

Elle n’est pas systématique, surtout chez les femmes très jeunes.

FIG.14.16.ECHOGRAPHIE D’UN ADENOFIBROME

FIG.14.17.MAMMOGRAPHIE D’UN ADENOFIBROME

4.CONDUITE A TENIR

Les indications opératoires se limitent :

-à l’adénofibrome non caractéristique

-à la douleur

-à son évolutivité

-au préjudice esthétique

-au souhait de la patiente.

En l’absence d’intervention : on effectue une surveillance clinique annuelle.

B.TUMEUR PHYLLODE

1.CLINIQUE

2.IMAGERIE

3.CYTO/HISTOLOGIE

FIG.14.18.TUMEUR PHYLLODE BENIGNE

FIG.14.19.SARCOME

4.EVOLUTION

5.TRAITEMENT

C.HAMARTOME

1.CLINIQUE

L’hamartome est une lésion mollasse parfois de fort volume sans signes associés.

2.IMAGERIE

Il s’agit de la mammographie et de l’échographie (fig.14.20) :

-lésion régulière bien limitée

-de même aspect/tonalité que le reste du sein (sein dans le sein).

FIG.14.20.ASPECT MAMMOGRAPHIQUE D’UN HAMARTOME

3.ANATOMOPATHOLOGIE

Il s’agit d’un sein dans le sein (fig.14.21).

FIG.14.21.HISTOLOGIE D’UN HAMARTOME

D.CYTOSTEATONECROSE

1.CLINIQUE

2.RADIOLOGIE

III.CONDUITE A TENIR EN CAS D’ECOULEMENT DU MAMELON

L’écoulement du mamelon est un motif fréquent de consultation recouvrant un cancer du sein dans 10 % des cas.

A.EXAMEN CLINIQUE

Il s’agit de repérer la zone « gachette » dont la pression douce provoquera l’écoulement qui doit être uniporique.

B.ANALYSER LA SEMIOLOGIE DE L’ECOULEMENT

Galactorrhée

C.EXAMENS COMPLEMENTAIRES

1.MAMMOGRAPHIE

Il s’agit :

-surtout de dépister une lésion maligne associée ([+++] carcinome intragalactophorique)

-de diagnostiquer une lésion bénigne papillomateuse et traiter ainsi la patiente

-le plus souvent, d’une simple ectasie galactophorique.

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